Lorsque je l'ai rencontré un an avant qu'il ne reparte, il n'avait connu que les black-bass du barrage de Yaté. Sa reconversion a été rapide, et surtout pleinement réussie, vous en conviendrait !
Merci Éric, grâce à toi, j'ai vraiment vécu des jours de pêche exceptionnels, tu fais parti de ceux que l'on ne peut pas oublier !
 Éric a fait le choix de s'équiper avec du matériel très haut de gamme ! Cette canne est une Fisherman (ce qui se fait de mieux paraît-il, personne n'a jamais réussi à en casser une sur un poisson), le moulinet est un Stella 20 000. Son séjour en Nouvelle-Calédonie s'est terminé au mois de mars 2004, il s'est éclaté au maximum comme vous allez pouvoir le constater sur cette page. |
 Sa pêche préférée, c'était prospectée les tombants. La côte Est regorge de ces plateaux coralliens plongeant dans la mer plus ou moins abrutement que la marée basse découvre, c'est donc là qu'il a fait l'essentiel des prises de cette page... plus toutes les autres qu'il n'a pas jugées utile de photographier. |
Port Boisé
Samedi 3 mai 2003, notre toute première sortie ensemble (je ne prends pas en compte la sortie bateau avec Hervé).

Une carangue commune, petite aujourd'hui, mais un beau poisson à l'époque puisque nous l'avions prise en photo. Et mieux (ou pire), c'est le dernier poisson pêché à Port Boisé, les sorties suivantes => bredouille !
Lebris
Samedi 19 juillet 2003.
 Cette vieille de palétuvier pêchée par Éric faisait un peu plus de 4 kilos. Il en avait touché 3 ou 4 ce jour là à cet endroit.
|  Vraiment un superbe poisson ! |

Une autre vieille de palétuvier prise pratiquement au même endroit, mais pas le même jour.
La Côte Oubliée
Mercredi 24 septembre. Éric ne s'est pas attardé à manger (surtout qu'il me dira après qu'il avait oublié le pain sur sa table !), il reprend presque aussitôt la pêche. J'en profite pour faire quelques photos de la zone avant de ranger l'appareil dans sa boîte étanche, je zoome sur lui pour bien le cadrer… et… mais il est en train de combattre !!!
 Cette "côte oubliée" est superbe… et si riche ! |
 Je viens de voir le combat, je zoome ! |

Je zoome au scanner, pas bien fameux.
Je le rejoins en courant, je le prends à la volée une fois, mais comme la mer commence à remonter, je préfère m'avancer en regardant où je mets mes pieds plutôt que d'envoyer à la baille un second appareil ! Lorsque j'arrive à sa hauteur, c'est pour le voir échoué un "gueule d'acier" de 2.9 kilos, poisson très voisin des bossus et autres becs de canne, il a surtout la combativité de ce dernier, Éric n'en revient pas !
 Un bossu "gueule d'acier" (connu aussi sous les noms de "bossu rond" et "bec de canne à lèvres jaunes") de 2,9 kilos (Lethrinus xanthocheilus), très voisin du gueule rouge dont il diffère par les lèvres jaunes (le gueule rouge les a violettes) et la tâche rouge à la base de la pectorale. Regardez bien la photo, le leurre fait 12 cm de long ! |
 Le même sous un autre angle. Il n'est pas énorme, mais quelle puissance ! |
Je reprends moi aussi la pêche, pour sortir un ridicule bossu à tâche de 300gr ! Je remonte un cormoran, surtout que c'est avec un popper qu'Éric vient de prendre son poisson. Quelques instants plus tard, il a une nouvelle touche, le combat est titanesque, il manque se faire emporter tellement le poisson tire fort et sous l'effet de ce désiquilibre assez conséquent, le poisson arrive à gagner les quelques mètres pour rentrer dans un trou, et c'est sa seconde casse ! Comme il dit, cette côte a une potentialité énorme, et surtout que des beaux poissons… mais il faut de la chance pour les vaincre !

Cette côte à la particularité de voir le soleil se coucher... au Nord ! En tout cas, c'est l'impression que ça donne. Cela rend la pêche au leurre de surface assez difficile, surtout que l'alizé souffle dans l'autre sens.
La côte oubliée
Samedi 27 septembre 2003, Éric et Hervé étaient à la côte oubliée, Éric a pris ça :
 Un anglais. Il n'a l'air de rien, mais il faisait ses 5 kilos ! |
 Éric et sa carangue ignobilis de 93cm. Ils l'ont estimée à 15 ou 17 kilos, elle me semble en faire beaucoup plus ! Qu'en pensez-vous ? |
L'île des Pins
Voici les photos qu'Éric a prises lors de ses 3 jours à l'île des Pins. Plus exactement, c'est lors de sa sortie à la "piscine" - qui est un trou d'eau de mer dans le plateau corallien, c'est tabou pour les canaks, donc les (gros) poissons y sont en sûreté et viennent vous manger dans la main - il a pêché le tombant de l'autre côté du plateau.
 Une loche saumonée de 5,6 kilos |
 Voici ce fameux tombant. En fait, c'est la falaise qui tombe dans la mer en faisant un pallier. Le jour où j'y suis passé, les vagues explosaient 3 mètres au-dessus de cette dalle, je ne risquais pas d'y pêcher ! |
 Ce jour-là, ça semblait pas mal aussi !!! Le problème de ces plateaux coralliens, c'est que leur base n'est que grottes et trous ! La roche étant un vrai gruyère aux arêtes tranchantes, il faut vraiment être monté très costaud pour y sortir le moinde poisson. |
 À nouveau la loche saumonée. Comparez la taille de la canne et du moulinet à celle du poisson… inpressionnant, hein ! |
 Toujours cette magnifique saumonée "sanguine". |
 Et un superbe anglais. Il fait 7,2 kilos ! |
 Encore le même anglais. Éric a investi dans du matériel très haut de gamme, il en est récompensé par ces 2 poissons redoutablement bagarreurs ! (je n'ai pas dit qu'il fallait acheter ça pour pêcher) |
 Grâce à cette photo, vous allez comprendre comment est ce tombant. L'herbe en bas de la photo est sur le plateau corallien, c'est là où il y a les sentiers. Ce plateau est bouffé par l'érosion, donc sa bordure est une succession de mini pointes et de mini criques, mais souvent ces criques n'existent qu'à marée haute car un plateau corallien intermédiaire persiste toujours à leurs bases (la flaque d'eau ici). Entre le bord de la flaque et l'écume, il y a 2 mètres de haut. Et au bord de tout ça, c'est le grand bleu lui même, profond ici de 5 à 10 mètres (de mémoire, mais c'est profond). |
 Cette photo complète l'explication de la configuration du lieu. En fait, le plateau est constitué de strates, elles se désagrègent petit à petit, celle du haut protégeant celles de dessous. Sur la droite, la partie la plus basse, c'est le chenal qui relie la piscine à la mer. |
 Le camion ! Comprenez qu'Éric vient de faire monter sur son leurre une ignobilis énorme, 1m50 pour xx kilos (sans doute plus de 70 !), elle tournait en surface à la recherche de son repas, alors que lui part s'installer ailleurs que sur cette pointe pour être plus à l'aise pour la combattre… mais en pure perte car elle était déjà repartie. Il ne reste que le gros remous en surface prouvant que l'on n'a pas rêvé ! Il s'est promis de revenir la chercher bientôt. |

Si elle s'appelle l'île des Pins, c'est par ce qu'elle est recouverte de partout par ces pins colonnaires.
 Ce n'est pas Éric qui combat, c'est Delphin. |
 Et voici la bête ! |
Hienghène
 Le monstre ! C'est une carangue ignobilis de 44 kilos prise à la traîne par Éric sur son matériel habituel (canne Fisherman et moulinet Stella 20 000). |
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 Il y a 3 îlots au large de Hienghène, c'est entre eux qu'il faut pêcher pour toucher ces poissons qui peuplent nos rêvent. |
 Voici, vue de la mer, la partie de la côte où se trouve le gîte (en bord de mer, c'est la petite bande vert tendre). |
 Le mont Panier, le point culminant de la Nouvelle-Calédonie (1 629m). |
 L'embouchure de la Ouaième. C'est là qu'il vous faut aller si vous voulez sortir une ignobilis en pêchant du bord (Éric y en a attrapé 5 !). Attention, ne pas pêcher dans la rivière elle-même, elle est "tabou" pour la tribu qui vit là ! C'est sur cette rivière, à quelques centaines de mètres d'ici, qu'il y a le dernier bac de Nouvelle-Calédonie, passage obligatoire si vous voulez aller plus vers le Nord. |
 C'est un des copains qu'Éric s'est fait dans cette tribu de Hienghène (je crois qu'il s'appelle Jean-Luc). Si vous y montez, demandez à pêcher avec lui car il connaît la mer comme sa poche ! |
 À moins que ce soit lui, Jean-Luc ? En tout cas, il est pas peu fier avec un thon jaune dans une main et une ignobilis dans l'autre ! |
 Très très belle carangue ! On dirait une carangue à bandes, mais je n'en suis pas sûr. |
 Le thon dents de chiens. C'est un des poissons qui fait référence dans le monde de la pêche sportive ! Sa puissance est énorme, mais elle se couple à une pointe de vitesse digne des plus gros barracudas ! Accrochez-vous à vos baskets, ça va décoller ! |
Poindimié
 Toute la côte Est est somptueuse, mais les plages y sont plutôt rares. |
 Même plage, sous un autre angle. |
 Hervé et sa première daurade coryphène (appelée mahi-mahi comme partout sous les tropiques). Il me tarde d'en pêcher une pour prendre un millier de photos ! |
 Je crois que c'est le seul voilier qu'Éric et Hervé ont attrapé lors de leurs nombreuses sorties sur la côte Est. |
 Un très beau barracuda. La défense des barras est toujours la même : un violent et long départ pour commencer, puis il se contente d'opposer sa masse et de donner des coups de tête. |
 Si cette carangue est bien une carangue commune, c'est la plus grosse que je n'ai jamais vue ! Mais elle manque de jaune sur la queue. |
Yaté
Un magnifique anglais qui ne s'est rendu qu'après un combat inoubliable. Il lui a fait visiter tous les recoins du secteur, passant derrière chaque bloc rocheux et se cavant par 3 fois : la totale ! Mais il l'a eu !!! (il a fini par aller le déloger à la main de son dernier refuge).
 Superbe anglais de 7.7kg pour 75 cm. |
 C'est la même photo, mais je l'ai recadrée au lieu de la redimentionner. |

La côte très caractéristique de la région de Yaté. D'un ancien plateau corallien, rongé par la mer et fortement colonisé par une végétation dense, ne subsistent que quelques falaises aux formes très découpées, entrecoupées de plages de sable blanc et de nombreux estuaires de cours d'eau (c'est une des régions les plus arrosées de Nouvelle-Calédonie). Au pied de ce plateau se trouve un second plateau, c'est celui que nous traversons, à marée basse, pour aller pêcher le tombant.
En vrac
 Ce sont 2 collègues de travail d'Éric qui s'activent sur certainement une ignobilis, mais ça se terminera par une casse. |
 Le mékoua est un superbe poisson de sport (le seul que j'ai pris, c'était un petit et à la traîne, donc j'ai vraiment rien eu à faire), Éric m'a souvent parlé de cette capture. Il en a attrapé de nombreux autres à Ouvéa, ce qui fit le bonheur de la tribu du gîte car c'est excellent à manger. |

Cette carangue gouttes d'or a été prise à Toro sur la côte Ouest, juste à côté de Nouméa. À l'époque, Éric était un peu frustré car elle ne faisait que 96 cm alors que ma plus grosse en faisait 98. Depuis, il s'est bien rattrapé, n'est-ce pas !
(vous pouvez retrouvez (presque) tous ces récits dans leur intégralité ici)
Dernière modification de cette page : dimanche 20 juin 2004 à 17:29