PLAN DU SITE AUTRES RECITS | ![]() Dimanche 30 juillet |
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Départ de Nouméa à 06h00 avec Nicolas. Nous sommes en pleine période des baleines (notre lagon est un de leurs lieux de reproduction), il y a des bateaux charters plein la baie et des voitures plein le parking, mais j'arrive à mettre à l'eau facilement.
08h00, nous partons sous un ciel gris. Le moteur démarre au quart de tour (il ne tourne pas beaucoup ces temps-ci, entre les coups de vent et le travail à la maison), la mer est calme, nous en profitons pour partir au large, vers l'Est, afin d'avoir le vent dans le dos au retour (s'il se lève, ce qui est presque certain), avec un superbe arc-en-ciel qui illumine l'horizon (nous sommes entourés par les grains)...
Première technique, la traîne légère (PN de 9cm et de 13cm). Deux tours d'un îlet pour essayer de toucher un gros, le premier sur fond de 50 mètres, le second sur fond de 10 à 20 mètres => pas une touche, mais maxi emmêlage des deux lignes ! Pourtant, j'avais pris soin de ne pas serrer les courbes, j'ai même relevé les lignes par trois fois ! Donc je ne comprends pas ? Une explication serait que le leurre de 13cm fasse des écarts monstrueux (la canne qu'il arme a des tirées saccadées, au lieu du frétillement habituel) ; la prochaîne fois, il faudra que je pense à le maintenir bien plus loin de la barque que l'autre (c'est un très bon leurre chinois sans marque ni nom, mais qui m'a déjà rapporté des dizaines de poissons). Une autre serait la touche d'un poisson rapide de "surface", comme un thazard ou un mahi-mahi. Ce sont des poissons qui vivent en groupe ; lorsqu'un attrape une proie, il part tout droit pour éviter qu'un de ses copains ne la lui prenne... et s'il part dans la même direction que la barque, vu leur vitesse de nage, la touche n'est pas visible, donc pas de ferrage... Comme la traîne, ce n'est pas ma "tasse de thé", je bazarde tout ça au fond de la barque, tant pis pour le "gros" (Nicolas a quand même tapé une petite grisette pendant que j'armais les cannes).
Seconde manche : comme le vent est toujours asthmatique, nous repiquons vers le sud-ouest, toujours au large, pour aller pêcher le tombant d'un récif que je commence à bien connaître. Je le prospecterai, suivant les zones, au popper sur la canne 150-300 gr (là où on peut toucher des très gros), et à différents PN sur la canne 50-150gr (les zones à loches). Pas la moindre activité, mais j'arrive enfin à toucher quelque chose de gros par 1,50 mètres de fond. Après quelques secondes de lutte, le leurre me revient débarassé de ses 2 triples (ce sont les anneaux de la structure qui ont cassé net, les petits leurres "eau douce" ne résistent décidément pas aux puissants poissons marins !).
Le vent s'est levé, il est 11h00, je décide de revenir dans la baie... Au passage, pêche au popper de deux hauts-fonds : le copain touche un "gros serpent de mer" (?) qu'il manque, j'ai droit quelques secondes plus tard à la même attaque, c'est une grosse orphie crocodile (elle attaquera deux fois car je ne la ferre pas). Un peu plus loin, j'en touche une autre, puis je manque un gros poisson en le regardant pêcher un secteur que j'estimais bien plus propice que le mien. Mais ce secteur était dans mon dos, donc je ne regardai pas mon leurre (la touche m'a presque arraché la canne des mains).
Retour "pénible", plus d'une heure de navigation dans un clapot serré, chaque vague rentre de l'eau, nous sommes trempés malgré les cirés ! Arrivés dans la baie, je marque une pose derrière le phare, puis j'attaque la prospection du platier avec l'aide d'une ancre flottante pour ne pas dériver trop vite (trop de vent). Le copain cherche à se réchauffer, mais comme il pleut...
Mes efforts sont récompensés par une saumonée "martiniquaise" de 2 kilos, sur un PN 11cm style Mag Minnow de Yo-Zuri, rose fluo dessous et blanc dessus. Le copain a toujours froid, je décide de partir au fond de la rade "Bonne Anse" car elle est illuminée de soleil => 3 "bons" secteurs de pêchés, pas une touche. Il n'y a que Nicolas qui a attrapé... un coup de soleil ! Il a préféré se réchauffer au lieu de se protéger.
En rentrant (vent dans le dos, ça va être plus "calme" !), je continue après la mise à l'eau, direction le fond de la baie de Prony, plus exactement la baie du Carénage, j'y ai mon "secret spot". J'y attraperai une petite saumonée, et rien de plus. Il est 14h00, nous rentrons.
Journée désespérante ! Au rinçage, j'ai compté 7 modèles différents de PN utilisés !!!
Dernière modification de cette page : mercredi 02 août 2006 à 10:30