N O U M É A

• La Place des Cocotiers

Le cœur de ville est occupé par cette place, esplanade de 400 m de long par 100 m de large, elle-même com-posée de quatre "square".

• Le Musée

À l'origine, ce bâtiment qui a été entièrement réha-bilité, abritait la première banque calédonienne. Cette bâtisse de pur style colonial, abrite l'exposition perma-nente "les bâtis-seurs" qui retrace la construction de la capitale.

• La Cathédrale Saint Joseph.

C'est en 1888 que fut posée la première pierre. La statue de Jeanne d'Arc, sur le parvis, a été édifiée en 1901 et provient de l'évêché d'Orléans.

• Le Centre Culturel Tjibaou.

Dernier des grands travaux entrepris à l'initiative de Fran-çois Mitterrand, le Centre a ouvert ses portes en mai 1998. Il est directement lié aux accords de Matignon. Il valorise le patrimoine Kanak et encourage les formes d'expression contemporaines de cette culture. Il est, tant par la qualité de son architecture signée Renzo Piano, que par l'ambition qui anime son équipe, l'un des plus importants ensembles cultu-rels du Pacifique Sud, à l'égal, sans doute, de l'Opéra de Sydney.

LE CIRCUIT DES BAIES

• La baie de la Moselle

On y trouve l'hôtel de la Province Sud, le marché muni- cipal, la poste centrale, le musée territorial, le mé- morial américain, la capitainerie du Port Moselle et la gare routière.

La baie de l'Orphelinat

(En 1880, siège d'un orphelinat créé par le frère Antonio) est dominée par le Mont Coffyn (croix de la Lorraine géante inaugurée le 18 juin 1973 en souvenir du ral-liement de la Calédonie à la France Libre en juin 40), et par le Mont Vénus, appelé ainsi parce qu'en 1874, les astronomes André et Angot s'y installèrent pour observer la planète Vénus.

• La baie des Pêcheurs.

Est occupée par les marinas du Cercle Nautique de Nouméa. Au-delà, la Pointe Chaleix abrite la base navale.

• La baie des Citrons.

Plan d'eau abrité des alizés, plage très fréquentée bordée de restau-rants et snacks. C'était au début du siècle l'hippodrome de Nouméa.

• Le Rocher à la Voile.

Rocher en forme de voile triangulaire à la pointe qui sépare les deux baies, il était autrefois l'endroit de l'ultime au revoir aux paquebots quittant Nouméa

• La baie de l'Anse Vata.

Probablement la plus belle de Nouméa. Cette baie exposée aux alizés est appréciée des windsurfers parmi lesquels, des calé-doniens se clas-sent dans l'élite mondiale.

• La Promenade du Ouen Toro.

Conduit le visiteur à 128 m d'altitude, point d'où il a une vue exceptionnelle d'ensemble de Nouméa et de sa région. Au sommet, 2 canons installés par l'armée aus-tralienne en 1950.

• La baie de Sainte Marie.

Probablement la plus belle de Nouméa. Cette baie exposée aux alizés est appréciée des windsurfeurs parmi lesquels, des calé-doniens se clas-sent dans l'élite mondiale.

• La baie de Magenta.

Là où nous habitons. Large plage de sable gris, où l'on peut pratiquer la planche à voile. Un joli parc se trouve aménagé pour les pique-niques. En arrière plan, le Centre Culturel DJIBAOU

LES ILOTS

• Le Phare Amédée

Allumé le 15 novembre 1865, un an après son arrivée en pièces détachées sur le cargo Emile Pereire, le phare Amédée indique la passe de Boulari, qui donne accès à Nouméa. Il est édifié sur un très bel îlot situé à 13 milles de la capitale, classé réserve marine, où le baigneur peut évoluer au milieu des poissons du lagon. Construit dans un atelier des Buttes Chaumont en 1862 sur ordre de l'Empereur Napoléon III sous les directives de M. Rigolet pour la tour et d'Henry Lapaute pour le système optique, cette réali-sation était hardie, pour l'époque, et fut présentée aux parisiens sur les hauteurs de la Villette en juillet 1862. Après avoir gravi 247 marches, le visiteur arrive sur une terrasse en couronne ornée d'étoiles de David, et du haut des 56 m du phare, peut apercevoir la Grande Terre.