PLAN DU SITE | ![]() Les leurres |
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Vous trouverez dans le commerce tous les leurres... Allez, je vous le fais une fois mais c'est la première et la dernière, promis juré :
Bon, ce n'est que de l'humour contre ce p£#@n d'anglicisme que tous les snobs de la pêche se croient obliger de nous imposer, et qui me gonfle ! Lorsque vous achetez un leurre, rien qu'en regardant sur sa boîte (ou en demandant au vendeur), vous saurez s'il flotte, s'il reste en surface ou s'il plonge ou s'il coule ou s'il glisse… Après, suivant sa forme et sa bavette, il a une nage très particulière ; alors, faîtes comme moi, achetez-en quelques uns, des plus bizarres aux plus classiques, essayez-les et faites votre choix ; avec certains, vous ne prendrez jamais rien (alors que d'autres ne jurent que par eux), avec d'autres, vous cartonnerez comme c'est pas permis... et le lendemain, vous ne ferrez rien ! C'est comme ça, c'est la pêche ! En gros, il y a :
Donc je disais, avant d'être intérompu, que vous trouverez dans le commerce tous les leurres dont vous avez besoin pour pêcher dans toutes les eaux de la planète (et décorer vos boîtes). Mais lesquels prendre ? Et quand les utiliser ? Je ne vais pas vous décrire ici tous les leurres des nombreux fabricants qui inondent le marché de leurs pseudo-nouveautés, mais simplement des différents "types" que vous allez pouvoir mettre au bout de votre lancer et dans quelles conditions les utiliser. Je ne vais même pas faire la distinction - un peu quand même à la fin - entre leurres souples, poissons rigides, cuillers… je vais uniquement répondre à 3 questions :
Les plus connus sont les poppers. Ils sont censés imiter une chasse et les proies qui s'enfuient. Leur attractivité est formidable, tous les prédateurs à nageoires vous le dirons, sans parler des innombrables oiseaux de mer qui n'ont pas pu résister à leur charme !
Quand ? | C'est le premier leurre que je mets au bout de ma ligne, car un poisson qui vient chercher un leurre en surface fait le mètre de trop, ce qui me permettra - peut-être - de l'empêcher de rejoindre son abri ! De plus, il brasse tellement l'eau que les poissons sont alertés sur des distances incroyables (par temps calme). Généralement, il est quand même plus efficace par temps chaud que par temps froid. |
Comment ? | Plusieurs animations sont à pratiquer :
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Défaut ? | Beaucoup trop "bruyants" les jours trop calmes, ils font fuir le poisson ! Et si les vagues sont trop grosses ou trop serrées, ils sautent ! |
Mais il y a maintenant sur le marché toute une panoplie de leurres "glisseurs", dont le très célèbre Sammy. Ils imitent la nage des poissons blessés et n'ont absolument rien à envier à leurs cousins poppers dans la quantité de poissons pris dans une saison, bien au contraire ! Ce sont aussi les leurres tout indiqué pour pêcher dans peu d'eau.
Quand ? | Comme les poppers, mais uniquement par temps calme (la pêche n'est pas une science exacte et il n'est pas interdit d'essayer même en pleine tempête) |
Comment ? | Une récupération lente s'impose car le but est d'imiter le poisson blessé agonisant : #000050;" bgcolor="
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Défaut ? | N'a plus beaucoup d'efficacité dès que ça bouge trop ! |
Je range dans cette catégorie tous les leurres qui flottent à l'arrêt et descendent plus ou moins profond pendant la récupération.
Quand ? | Chaque fois que vous sentez que les leurres de surface ne marchent pas. |
Comment ? | Une animation saccadée est nécessaire, c'est à dire à la base une récupération mécanique où on sent le leurre vibrer, entrecoupée de temps en temps d'un violent coup de poignée provoquant un retournement du leurre, lequel génère des "éclairs" dûs à la lumière se reflétant sur le ventre brillant.
Mais comme ce sont des leurres qui flottent, toutes les animations vues pour les leurres de surface sont bonnes. N'oubliez pas de faire passer la canne d'un côté à l'autre et de marquer ici aussi des poses. Il m'est arrivé de déclencher l'attaque du poisson en moulinant comme un malade. Dans les faits, essayez tout ce qui vous passe par la tête, et surtout ne vous contentez pas de ramener bêtement votre leurre tout droit à la même vitesse. |
Défaut ? | Vous ne voyez pas la touche, vous ne faites que la sentir ! Bien sûr, il arrivera que vous verrez le prédateur sortir de je ne sais où et se saisir du leurre, mais ce genre de situation est assez rare. Et comme tous les poissons ne font pas un violent demi-tour après avoir pris le leurre, certaines touches, notamment avec des leurres à petites bavettes qui tirent beaucoup moins sur la canne, passent totalement inaperçues ! Reste le vrai problème de la distance qui reste à parcourir au prédateur pour regagner son abri ! Et là, il n'y a pas photo, les leurres de surface seront toujours meilleurs ! |
Ce sont tous les leurres qui coulent à l'arrêt jusqu'à une certaine profondeur (on peut les faire couler plus par l'ajout d'un lest ou d'un artifice comme la planchette japonaise ou le plomb paravane) et remontent plus ou moins pendant la récupération. Les plus connus étant les cuillères tournantes et - surtout - les ondulantes, mais le plomb-palette, le jig, le poisson mort manié, les leurres souples et quantité de poissons nageurs et autres trucs sont de cette famille.
Quand ? | C'est le seul type de leurre qui permet de pêcher près du fond dès que la profondeur dépasse 2 mètres. Il est à essayer… chaque fois que vous êtes bredouilles avec les autres leurres (c'est mon avis). |
Comment ? | Plus question de marquer de poses prolongées, à moins d'être sûr de ne pas accrocher ! Il existe quelques astuces pour cela en eau douce (montage anti herbe, montage texan...), mais le corail ne laisse rien repartir, croyez-moi !
Toutes les autres animations sont valables, mais comme pour les plongeants, la base est de sentir vibrer le leurre ! Tant que vous ne le sentez pas, il vous faut modifier la vitesse de récupération pour y arriver, c'est obligatoire ! Vous pouvez essayer aussi les "descentes accompagnées", c'est à dire de laisser couler le leurre mais en le retenant juste ce qu'il faut pour qu'il tremblote. Un truc qui m'a valu de nombreux beaux poissons est très facile à faire : vous lancez, vous laissez descendre en fonction de la hauteur d'eau, vous tirez le plus loin possible sur le leurre d'un geste ample et ferme, presque un ferrage, en mettant la canne sur le côté, vous récupérez le mou et recommencez... Rien ne vaut de faire de nombreux essais dans une eau claire et profonde, il n'y a que comme ça que vous pourrez tirer pleinement partie de vos leurres. |
Défaut ? | Les mêmes que ceux des leurres plongeants, plus l'augmentation un peu trop conséquente des risques d'accrochage ! Ce n'est pas la crainte de perdre un leurre, mais comme les montages sont réalisés pour résister aux puissants départs des très gros poissons (nous ne sommes plus à la mouche, nous ne mettons plus de cassant !), toute casse a pour effet d'affaiblir énormément l'ensemble et de ruiner nos rêves à la prochaîne touche ! On peut poubelliser tout ce qui a été "touché" par la casse, mais refaire un bas de ligne en intégralité prend du temps, et lorsque les chasses sont là, c'est plus du suplice, c'est une mise à mort dans les pires rafinements des plus sordides séries noires ! |
Quant aux couleurs, certains disent que les jours sombres, il faut pêcher avec des leurres clairs, et les jours clairs, avec des leurres sombres. C'est assez logique, mais dans la pêche, qu'est-ce qui est logique ? Sûrement pas le comportement du poisson ! Alors, prenez les leurres qui vous plaisent, animez-les comme les poissons les attendent, et vous en prendrez bien plus que ceux qui ont dans leur boîte les collections complètes des fabricants et qui :
Qu'il y a t'il de plus jouissif que de faire ses leurres… puis d'attraper avec eux du poisson, beaucoup de poissons !?! Si l'idée vous tente, suivez-moi, nous allons fabriquer nos leurres ensemble...
Dernière modification de cette page : dimanche 04 juillet 2004 à 15:53